Les 9 poisons de la pensée Maçonnique...
C'est un grand honneur et un grand plaisir de vous présenter le dernier livre de Jacques Fontaine : "Les 9 poisons de la pensée Maçonnique".
Jacques FONTAINE, couverture et illustrations de SaT
Les 9 poisons de la pensée maçonnique
Mêlant le bon grain des structures initiatiques à l'ivraie des composantes culturelles, des poisons finissent par déformer l'idéal maçonnique, à le corrompre en le cadrant durement avec les
critères de l'époque. Les initiés(es) ne s'en rendent pas compte pour deux motifs. Le premier met en avant la trop fameuse tradition, d'argument facile et, à mon sens, spécieux. L'idée est :
"Puisque c'est dans le rite, c'est traditionnel, donc ancestral et intouchable !" Le second est la cécité que nous avons, pour beaucoup d'entre nous, pour tout ce qui est dans l'air du temps
et que l'on accepte comme une donnée de nature. Prenons du recul pour nous dégager de la contrainte que font peser sur notre liberté ces deux motifs. Notre liberté intérieure. Car les poisons,
tant qu'ils sont invisibles et, de ce fait, acceptés, tordent nos conceptions en des sens précis. Les voici.
L'illettrisme. Le profane qui ne sait rien encore.
Le dualisme. L'apprenti en découverte des deux colonnes, deux astres...
Le pan-maçonnisme. Le compagnon qui apprend que la franc-maçonnerie "régnera sur tout l'univers".
La pensée magique. Elle fait croire au compagnon que parler, comme il peut le faire, suffit à maîtriser le monde.
Le conformisme. Quand le jeune maître se range dans "ce-que-l'on-a-toujours-fait".
Le misonéisme. Le maître confirmé fait fi de l'apport contemporain des sciences humaines.
L'innéisme. Quand l'intuition de l'officier l'amène à penser que la Maçonnerie s'apprend par imprégnation.
La cratophilie. Si le vertige du pouvoir s'empare du vénérable, a fortiori du dignitaire.
L'anthropocentrisme. Quand, après des décennies de travail, on sent que l'Homme seul n'est pas la fin.